#GREENDeal

Engagement vers le Zéro Pesticide

Le Département et les acteurs locaux se mobilisent pour le Zéro Pesticide.

Le Département des Alpes-Maritimes, précurseur du « zéro phyto »

objectif zero pesticide pour vous protéger !

Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2017 de la loi n°2014-110 du 6 février 2014 visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire nationale, il est interdit aux collectivités d’utiliser des pesticides, herbicides et autres insecticides chimiques pour traiter les espaces publics. Une interdiction qui s’impose également, depuis le 1er janvier 2019 aux jardiniers amateurs.

Précurseur sur ce sujet, le Département des Alpes-Maritimes n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis plus de 10 ans et développe des méthodes alternatives dans les forêts et les parcs naturels départementaux mais également aux abords des voiries départementales.

Aujourd’hui, le Département, pleinement engagé dans le cadre sa politique GREEN Deal, souhaite aller encore plus loin en créant une véritable synergie entre les acteurs du territoire.

Ensemble vers le zéro pesticide

Préserver notre environnement d’exception et faire des Alpes-Maritimes un leader en matière de transition écologique, tels sont les objectifs poursuivis depuis deux ans par le Conseil départemental. C’est en ce sens que la collectivité a proposé à l’ensemble des acteurs issus du monde de l’agriculture, des entreprises du paysage, des jardins et des espaces verts mais  aussi de l’éducation et de la formation de signer la Charte « Engagement vers le zéro pesticide ». Une première en France !

Cette convention prévoit notamment l’accompagnement des exploitants à l’agriculture raisonnée et Bio, la recherche de techniques alternatives aux traitements chimiques et l’installation de jeunes agriculteurs sur le territoire. 

Aujourd’hui, 16 signataires ont pris part à cette démarche

Les représentants du monde agricole et des filières d’excellence du 06 :

  • Michel DESSUS,
    Chambre d’agriculture des Alpes-Maritimes ;

  • Jean-Philippe FRÈRE,
    Fédération 06 des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) ;

  • Adrien MEGE,
    Syndicat des jeunes agriculteurs des A-M ;

  • Roger ROUX,
    Confédération paysanne ;

  • Fabienne VARONNE,
    Fédération départementale des groupes d’études et de développement agricole (FDGEDA);

  • Baptiste ROY,
    Association de développement de l’emploi agricole (ADEAR);
  • Nicolas BOURGEOIS,
    Lycée agricole et horticole d’Antibes - Campus Vert d’Azur ;

  • Élise DURAND,
    AGRIBIO 06 ;

  • Joseph SERGI,
    Organisme de défense et de gestion des vins de Bellet ;

  • Christophe SACCHELLI,
    Association de promotion du citron de Menton ;

  • Laurence LESSATINI,
    Syndicat interprofessionnel de l’olive de Nice ;

  • Jean-Philippe GRECO,
    Association départementale des trufficulteurs ;

Les paysagistes et urbanistes :

  • Dominique CARIOLO,
    Union nationale des entreprises du paysage (UNEP)

  • Alain GOLDTSIMMER,
    Fédération française des paysagistes PACA
  • Olivier OTTENWALDER,
    Fédération nationale des producteurs de l’horticulture et des pépinières (FNPHP)

  • Bernard ASSO,
    Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (VP et professeur des Universités, a toujours été impliqué sur les questions de notre temps et d’urbanisme)

8 engagements

En signant cette charte, le Département des Alpes—Maritimes et ses partenaires s’engagent pour ce qui les concerne à :

  • Développer l’utilisation de méthodes alternatives aux traitements chimiques sur les espaces publics et privés dont ils sont gestionnaires ;
  • Développer le recours à ces techniques alternatives dans le cadre professionnel ;
  • Accompagner et soutenir les professionnels dans leur transition écologique ;
  • Renforcer la recherche sur les méthodes et traitements alternatifs aux traitements phytosanitaires dans la lutte contre les ravageurs et les adventices ;
  • Se former à l’utilisation de ces méthodes alternatives par le biais des organismes de formation professionnelle ;
  • Organiser des séances d’information et des sessions de formation à l’utilisation de ces méthodes alternatives à destination de leurs publics ;
  • Communiquer largement sur l’utilisation des méthodes alternatives aux traitements chimiques et sensibiliser les partenaires et les parties prenantes sur les atouts de ces méthodes ;
  • Inciter les installations des jeunes agriculteurs et les exploitants agricoles vers une labellisation Agriculture Biologique, Haute Valeur Environnementale, ou tout autre label équivalent.

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